Visite et présentation du sentier

valon du Vincent

 

Le sentier des lauzes est un chemin de randonnée qui forme une boucle sur les communes de Dompnac et Saint-Mélany, avec des bifurcations vers les communes voisines de Beaumont, Valgorge, Sablières, Saint-André Lachamp et Ribes.

 

L’association a choisi d’inscrire son action le long des éléments de patrimoine qu’il traverse (ponts, grangettes, faïsses, chapelles, moulins, etc.).

 

 

 

Parcours

Du sentier, on rejoint les GR 4 et 7 qui relient le plateau ardéchois, les Cévennes du sud, la Lozère et la ligne de partage des eaux entre les versants Méditerranéen et Atlantique.

 

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Le parcours du sentier des lauzes dure environ 5 heures, avec des possibilités de boucles plus courtes et propices à des promenades familiales, de 1 à 3h. Le tracé comporte un seul dénivelé important, entre le Vernet et la Croix de Grimal, le reste du parcours étant relativement facile.  Les courbes de niveaux oscillent entre 400 m et 700 m d’altitude. Un passage à gué sur la Sueille peut être impossible à franchir en cas de fortes pluies récentes, dans ce cas la route est la seule possibilité et rallonge le parcours. Un projet de franchissement est en réflexion.

 

Télécharger le TopoGuide (PDF)

 

Le sentier à flanc de montagne part de Saint-Mélany dont l’église surplombe la Drobie. Le Bistrot de Pays « Au Bon Port », situé face à l’église, peut servir de lieu de rendez-vous. Vous y trouverez également le topoguide du sentier et un livret détaillant les oeuvres. Un stationnement est possible un peu plus loin, au

centre du village. Le sentier, balisé en jaune et rouge, démarre sous la mairie (petite route goudronnée à droite). Après le village, il remonte la vallée du ruisseau de Pourcharesse, face au hameau de  l’Elzet puis du Charnier, et traverse des paysages de vignes, de châtaigneraies puis remonte jusqu’au hameau du Travers (gîte d’étape).

Le sentier monte ensuite sur la crête dominant les deux vallées de Saint-Mélany et Dompnac. Les pins laissent progressivement place aux chênes verts et aux bruyères. Le belvédère des Lichens de Gilles Clément ou encore la Chapelle Saint-Régis (de style roman) permettent de faire une halte avec une vue magnifique sur la vallée de la Sueille et la crête allant vers le Tanargue. (chambre et table d’hôte à Pourcharesse).

 

Chapelle St-Régis

C’est également depuis la Chapelle St-Régis  qu’il est possible de bifurquer du sentier des lauzes pour rejoindre le GR du tour du Tanargue et accéder à l’oeuvre de Christian Lapie, Confluences Nomades.

 

Le sentier redescend ensuite par une ancienne calade jusqu’au village de Dompnac. (chambre et table d’hôte du Théron). A la sortie de Dompnac, après quelques pas sur la route, le sentier bifurque à droite jusqu’à La Cham de Merle (gîte et table d’hôte) avant de traverser le hameau de Merle et de descendre jusqu’à la Sueille que l’on traverse à gué à côté d’un ancien moulin.

C’est une rivière charmeuse où l’on peut, si l’on est silencieux et chanceux, apercevoir des castors. Le sentier suit la rivière sur la rive gauche puis remonte doucement jusqu’au hameau de La Coste. De là, on reprend un petit bout de route goudronnée jusqu’à Saint-Mélany.

 

 

Faune

Parmi les oiseaux, l’espèce la plus spectaculaire est le Circaète Jean-le-Blanc, un grand rapace (1,50 m d’envergure) qui se nourrit pour 95% de reptiles. On peut voir aussi des faucons crécerelles, des faucons hobereaux, des éperviers, des vautours et, sur les crêtes, des busards Saint-Martin. Près des rivières outre les castors vous pouvez voir le cingle plongeur appelé aussi merle d’eau, le héron cendré et parfois l’éclair bleu d’un martin-pêcheur. Le soir, les sangliers qui ont envahi la région et plus rarement les chevreuils traversent les chemins. Il y a quelques reptiles, couleuvres d’Esculape ou de Montpellier, couleuvre vipérine. Les jours de pluie, les salamandres mystérieuses sortent.

 

 

Flore

On rencontre deux zones de flore assez contrastées.
Les vallées, jusqu’à 700 mètres d’altitude, sont méditerranéennes, particulièrement sur les versants Sud. Les chênes verts, les châtaigniers, les pins sylvestres dominent. On trouve aussi des noyers, des micocouliers (l’arbre pour les sabots), des noyers et plus haut quelques fayards. Il y a aussi des buis, de grandes bruyères blanches et la calune ou bruyère mauve. Beaucoup de fleurs prospèrent le long des chemins et dans les prés.

 

Sur les crêtes au-dessus de 700 m. le sapin pectiné et le hêtre apparaissent ainsi que la digitale pourpre, l’épilobe hirsute, la gentiane, la grande vérâtre, les scabieuses, le séneçon jacobé, l’achillée millefeuille, les campanules, les mauves et presque tous les cystes. Galerie photos

 

 

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