“Ogon no ki prend sa source dans une tradition japonaise datant du XV siècle.

Lorsqu’un élément de la maison venait à se briser, on le réparait en dorant à la feuille la partie fêlée ou manquante, Ainsi La part du manque s’habillait de la plus noble des parures aux yeux des hommes.

J’ai revisité ce mouvement de réparation en le déplaçant en pleine nature, là où la destruction est dans l’ordre des choses. Un geste déposé qui trouve sa juste place non pas au milieu d’éléments rompus accidentellement, mais plutôt là où la main de l’homme a frappé: dans la coupe franche des arbres.”

Elodie Lefebvre, Lac de Machilly -2012