Elodie Lefebvre
Ogon no ki / Poirier, sculpture in situ
Lac de Machilly, 2012
5 x 14 m, bois mort, charnières, feuilles de cuivre libre
Ogon no ki est le titre d’une série d’interventions sur des arbres morts sectionnés trouvés sur place. Elle s’inspire de la tradition japonaise Kintsugi datant du xv° siècle qui voulait que la partie manquante d’un objet brisé soit recouverte de feuilles d’or.
Elodie Lefebvre vit et travaille à Toulouse. Son champ d’action est celui de l’installation, de la sculpture, du dessin et de la vidéo. Son travail est marqué par les rapports duels : apparition/disparition, vie/mort, désir/refus. Elle met en tension ces différents axes et explore leurs interstices. Son attention se fixe sur l’espace de frottements de ces opposés, là où coexiste tous les possibles, juste avant que cela ne bascule.
Très liée au mouvement, sa recherche croise régulièrement celles de chorégraphes contemporains, notamment la chorégraphe zimbabwéenne Nora Chipaumire en 2015 pour une collaboration vidéo/danse à New-York. Elodie Lefebvre mène également un dialogue avec le monde scientifique, plus précisément avec le biologiste spécialiste de la vision animale Théo Mota au Brésil en 2014.
Son travail a notamment été montré à l’Espace Ecureuil en 2004 à Toulouse, au Centre d’Art Caza d’Oro au Mas d’Azil en 2012, à l’université Fédéral du Minais Gérais au Brésil en 2015, au BAM Brooklyn Académy of Music à New York en 2014 ou encore au Smithsonian Museum à Washington en 2015.